Les casinos en dur voient leur portefeuille se rétrécir

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Réduction du nombre des tables et machines, départ volontaire, cumul de boulots pour joindre les deux bouts… autant de symptômes qui montrent combien les casinos sont malades et avec eux leur personnel.

L’arrivée des machines à sous en 1988 a apporté le beau temps dans les casinos. Les choses se sont malheureusement ternies depuis 2007. En 2007, les casinos en France ont perdu 25 % de leurs chiffres d’affaires, tandis que le secteur a licencié 2500 employés. Une tendance qui n’est pas près de se stabiliser. Pour ce qui est de l’année 2014, les casinos ont encore vu leur recette chuter de 3,5 % par rapport à l’année précédente.

 

Pourquoi ce recul en continu ?

Nombreuses sont les causes de ce recul. La principale raison est certainement cette crise économique qui perdure. Les entreprises ne disposent plus suffisamment de budgets pour organiser des séminaires dans les villes attractives comme le bord de mer, tandis que les ménages sont obligés de faire de plus en plus attention au risque de ne pas parvenir à boucler leurs fins du mois. La loi sur l’interdiction de fumer dans des lieux publics, le contrôle d’identité à l’entrée et l’apparition des jeux en ligne jouent également des rôles majeurs dans cette baisse de produit des jeux.

 

Que font les casinos pour rester sur le marché ?

Les casinos sont des entreprises privées comme les autres. En cas de manque de revenus, la première solution qui vient à l’esprit des patrons c’est de réduire les charges fixes. Ce qui se traduit généralement par la mise en place d’un plan de départs volontaires. Après celui de Trouville et de Niederbronn-les-Bains, le groupe Barrière s’apprête à mettre en exécution un troisième à Deauville. Un plan de départs volontaires qui permet au casino de mettre à la porte 36 salariés et à ses trois hôtels de se séparer de ses 39 employés, selon le dire d’Éric Cavillon.

Le secteur connait aussi un grand nombre de départs à la retraite non remplacés, explique le secrétaire fédéral de la CFDT Christophe Dez. À cela s’ajoute la réduction du nombre des tables et machines.